Début juin, Noorassur, société spécialisée en finance et assurance islamique, avait engagé une procédure en justice contre la ville de Nice après s’être vu interdire la pose de deux enseignes estampillées «finance islamique» en façade de son agence locale.
Le 6 juillet, le juge des référés du tribunal administratif de Nice a estimé que la décision de la mairie ne pouvait «être regardée comme portant atteinte, de manière suffisamment grave et immédiate, à l’intérêt public de lutte contre toute discrimination fondée sur la religion».
Noorassur, qui dispose déjà de six agences spécialisées en finance et assurance islamiques en France, se plaignait au motif que cette décision des autorités niçoises avait retardé l’inauguration de son magasin et médiatisé l’affaire.
«Il résulte de l’instruction que ce retard est dû à un important dégât des eaux», a estimé le juge. «La société Noorassur n’établit par ailleurs pas l’existence du grave préjudice d’image qu’elle…
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